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La vie est imprévisible, et il est essentiel de se préparer aux éventualités, y compris à la fin de notre existence. Ne pas s’organiser correctement avant son décès peut avoir des conséquences dévastatrices pour vous et vos proches.
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Succession père décédé mère vivante : que faire ?

Succession père décédé mère vivante : étapes et conseil

Postumo vous accompagne à comprendre la succession père décédé mère vivante, de la répartition légale des biens à la gestion des situations complexes.

Comprendre la succession en cas de père décédé et de mère en vie

La perte d’un être cher, notamment un parent, est une épreuve douloureuse. À la tristesse s’ajoute souvent une série de formalités administratives et juridiques.

Lorsque le décès concerne le père, et que la mère est toujours en vie, des questions cruciales se posent :

  • Dans un contexte où le père décède laissant derrière lui une épouse et des enfants, comment s’opère alors la succession ?
  • Comment les biens sont-ils répartis entre la mère survivante et les descendants ?
  • Quels sont les droits de chacun ?
  • Quelle est la marche à suivre pour la succession ?
  • Comment s’assurer que les droits de chaque membre de la famille sont respectés et qu’ils obtiennent ce qui leur est légalement dû ?

Avec ces questionnements en tête, il est vital d’avoir une source fiable pour s’orienter en cas de succession après décès du père. C’est dans cette optique que nous avons préparé cet article. En nous basant sur le droit de succession français, nous allons vous guider pas à pas à travers ce processus, en mettant l’accent sur les étapes clés, les droits et les conseils pratiques pour naviguer au mieux cette étape et avoir une meilleure compréhension du processus de succession en France en cas de décès du père et de mère toujours en v

La perte d’un être cher, notamment un parent, est une épreuve douloureuse. À la tristesse s’ajoute souvent une série de formalités administratives et juridiques.

Lorsque le décès concerne le père, et que la mère est toujours en vie, des questions cruciales se posent :

  • Dans un contexte où le père décède laissant derrière lui une épouse et des enfants, comment s’opère alors la succession ?
  • Comment les biens sont-ils répartis entre la mère survivante et les descendants ?
  • Quels sont les droits de chacun ?
  • Quelle est la marche à suivre pour la succession ?
  • Comment s’assurer que les droits de chaque membre de la famille sont respectés et qu’ils obtiennent ce qui leur est légalement dû ?

Avec ces questionnements en tête, il est vital d’avoir une source fiable pour s’orienter en cas de succession après décès du père. C’est dans cette optique que nous avons préparé cet article. En nous basant sur le droit de succession français, nous allons vous guider pas à pas à travers ce processus, en mettant l’accent sur les étapes clés, les droits et les conseils pratiques pour naviguer au mieux cette étape et avoir une meilleure compréhension du processus de succession en France en cas de décès du père et de mère toujours en vie.

 

Découvrir Sérénité, l’offre prévoyance de Postumo pour s’organiser ou organiser un proche de son vivant, garantir que toutes les formalités seront effectuées et les aides éligibles touchées. 

 

mere, fils et petit vis se tiennent par la main après le décès du grand-père

 

Les étapes de la succession

Voici les étapes clés de la succession, avec une attention particulière aux actions à entreprendre en cas de décès du père et de mère encore vivante 

Étape de la successionActions généralesActions spécifiques lorsque la mère est vivante
Notification du décèsInformer les autorités et les institutions financières du décès.S’assurer que la mère a le soutien nécessaire pendant cette période difficile.
Inventaire des biensFaire la liste des biens du défunt, y compris les comptes bancaires, les propriétés, et les objets de valeur.Impliquer la mère dans le processus pour identifier les biens qu’elle pourrait vouloir conserver pour des raisons sentimentales.
Règlement des dettesPayer les dettes et les obligations du défunt à partir de l’actif successoral.Considérer les droits de la mère, en particulier si elle est cotitulaire de certains comptes ou coemprunteuse.
Partage des biensRépartir les biens selon le testament ou la loi en l’absence de testament.Veiller à ce que les droits de la mère en tant que conjoint survivant soient respectés, en tenant compte des régimes matrimoniaux et des lois locales.

Ce tableau est un guide général et il est recommandé de consulter un professionnel pour des conseils personnalisés adaptés à votre situation spécifique.

 

Succession père décédé mère vivante : cadre juridique

Les principes de base du droit de succession en France (succession après décès du père)

Le droit français a établi un cadre strict en ce qui concerne la transmission du patrimoine après un décès. Deux éléments majeurs sont à considérer : la réserve héréditaire et la quotité disponible.

La réserve héréditaire : C’est la portion de biens et droits que le défunt ne peut pas disposer librement par testament, car elle est réservée par la loi à certains héritiers, dits « héritiers réservataires », généralement  les descendants et le conjoint survivant.

La quotité disponible : C’est la part des biens sur laquelle le défunt a la liberté de disposer comme il le souhaite, que ce soit par testament ou par donation.

Cela implique donc qu’un père, malgré ses intentions, ne peut pas léguer l’ensemble de ses biens à une organisation caritative par exemple, sans tenir compte de la part légale revenant à ses héritiers directs.

 

Quel cadre juridique pour une succession après le décès du père ?
Quel cadre juridique pour une succession après le décès du père ?

Le rôle du testament

Le testament est un outil juridique permettant à une personne de déterminer la manière dont elle souhaite que ses biens soient répartis après son décès. Bien qu’il y ait des restrictions liées à la réserve héréditaire, le testament offre tout de même une certaine flexibilité.

Importance du testament : Dans le contexte d’une famille recomposée ou en présence de tensions familiales, le testament peut permettre d’éviter des conflits posthumes. Il est donc essentiel de vérifier l’existence d’un testament après le décès, pour connaître la volonté précise du défunt.

Modification de la succession standard : Si le défunt a émis un testament, il peut privilégier un héritier en décidant de lui attribuer la quotité disponible. Ainsi,cela peut modifier la répartition « standard » des biens établie par la loi.

Barème des droits de succession et ordre des héritiers

La question des droits de succession après décès du père est centrale dans le processus post-décès, car elle détermine la somme que les héritiers devront verser à l’État sur les biens hérités. Ce barème varie en fonction du lien de parenté avec le défunt. Par ailleurs, la succession s’opère selon un ordre précis d’héritiers, défini par la loi.

Barème des droits de succession

Les droits de succession sont établis en fonction du montant hérité et du lien de parenté avec le défunt. Voici un aperçu du barème applicable en France :

  • Entre époux et partenaires de PACS : Exonération totale des droits de succession. Attention, pour avoir des droits dans la succession, le partenaire de Pacs doit avoir été désigné dans un testament.
  • En ligne directe (parents/enfants) :
    • Jusqu’à 100 000€ : Abattement .
    • De 8 072 € € à 1 805 677€ : Taux de 5% à 40%.
    • Au-delà de 1 805 678€ : Taux de 45%
  • Frères et sœurs :
    • Jusqu’à 15 932€ : Abattement .
    • Somme n’excédant pas  24 430€ taux de 35 %  
    • Au-delà de 24 430 € taux de 45%.
  • Neveux et nièces : Taux de 55%
  • Autres héritiers (sans lien de parenté) : Taux de 60%

Ordre des héritiers

Le droit français définit en l’absence de conjoint, un ordre de priorité :

  1. Les enfants et leurs descendants : Ils héritent en parts égales.
  2. Les parents, frères et sœurs : Si l’un des parents est décédé, la moitié de sa part va aux frères et sœurs.
  3. Les ascendants autres que les parents (grands-parents, arrière-grands-parents).
  4. Les collatéraux autres que les frères et sœurs (oncles, tantes, cousins)

Il est à noter que le conjoint survivant a des droits spécifiques qui peuvent primer sur certains ordres d’héritiers, en fonction des dispositions testamentaires ou du régime matrimonial.

Cependant, il existe des solutions complémentaires autres que le testament, comme la donation au dernier vivant, le démembrement de propriété (nue-propriété et usufruit) ou encore  la clause de préciput, qui permettront de diminuer le coût de la succession mais également de protéger ses proches. Il est vivement conseillé de consulter un notaire, un conseiller en gestion de patrimoine  ou un avocat spécialisé en droit des successions pour obtenir des informations précises et adaptées à chaque situation individuelle.

Note : Ces taux et montants peuvent être mis à jour régulièrement par le législateur, il est donc recommandé de se référer aux sources officielles pour obtenir les chiffres à jour.

Quelle part pour la mère vivante ? (succession père décédé belle-mère vivante)

En l’absence de dispositions aires : la loi s’applique

La loi française protège le conjoint survivant, et en cas de décès de l’un des époux, l’autre hérite, dans certaines conditions, soit de l’usufruit total des biens, soit de la propriété d’une fraction.

En présence d’enfants communs : La mère peut choisir entre la propriété du quart des biens ou l’usufruit de la totalité de la succession.

En présence d’enfants nés d’une autre union : La mère reçoit le quart de la propriété des biens.

Il est essentiel de noter que la part d’héritage d’un parent décédé est déterminée par le nombre d’enfants et le mariage.

Si un testament modifie cette répartition

Si le défunt a laissé un testament, le conjoint survivant (la mère dans cet exemple)  pourrait recevoir une part différente de ce que la loi stipule lors d’une dévolution légale. Cependant, il est primordial de se rappeler que les dispositions testamentaires ne peuvent pas priver les héritiers réservataires (comme les enfants) de leur réserve héréditaire.

Les enfants, premiers héritiers réservataires

La répartition par défaut

Les enfants sont les héritiers directs d’une personne décédée. La répartition se fait donc en parts égales entre eux. Si l’un des enfants est décédé, ses propres enfants (les petits-enfants du défunt) viennent en représentation et se partagent sa part.

Demander sa part : comment procéder ?

Si vous vous demandez si vous avez le droit de toucher l’héritage de votre père, la réponse est oui. Dès la notification du décès, vous avez le droit de revendiquer votre part d’héritage. Il est recommandé de se rapprocher d’un notaire pour faciliter les démarches après décès et s’assurer que les droits de chaque héritier sont respectés.

En présence d’un conjoint et d’enfants d’une précédente union

Dans cette situation, si aucun testament n’est rédigé et en absence de donation au dernier vivant, la mère survivante (ou belle-mère) hérite d’un quart en pleine propriété des biens du défunt ou de la totalité des biens en usufruit, tandis que les enfants héritent du reste.

Si l’époux survivant ne fait pas connaître son choix par écrit dans les 3 mois, l’usufruit de la totalité de la succession lui est attribué.

L’importance du dialogue

Afin d’éviter les litiges et tensions, il est recommandé d’établir un dialogue entre tous les membres de la famille, peut-être même avant le décès, pour s’assurer que les dernières volontés du défunt sont claires et comprises de tous.

Comment contester une succession ?

La contestation d’une succession peut être due à des ambiguïtés dans le testament, à une suspicion d’influence indue ou à une violation de la réserve héréditaire. Il est crucial de se rapprocher d’un expert juridique pour naviguer dans cette situation délicate.

 

 

Quels droits de succession en cas de succession décès du père mère vivante ?
Quels droits de succession en cas de succession décès du père mère vivante ?

Succession en cours : puis-je demander la part de mon père décédé ?

Naviguer à travers les méandres du droit successoral peut parfois sembler complexe, en particulier lorsqu’il s’agit de comprendre ses propres droits en tant qu’héritier. Si votre père est décédé et que vous vous posez la question de savoir si vous pouvez réclamer sa part dans une succession antérieure ou en cours, voici quelques éléments clés à prendre en compte.

Comprendre la représentation successorale

Lorsqu’une personne décède avant d’avoir pu recevoir son héritage (par exemple, si un grand-père part après son fils), les descendants de cette personne peuvent venir à sa place dans la succession. C’est ce qu’on appelle la « représentation ».

  • Si votre père devait hériter d’un membre de sa famille (par exemple, son propre père ou mère) mais est décédé avant eux, vous (et vos éventuels frères et sœurs) pourriez être appelés à hériter à sa place, en vous répartissant la part qui lui aurait été attribuée.

La part réservataire

Le Code civil français établit des règles pour protéger les descendants directs. Ainsi, même si une personne a exprimé d’autres volontés dans un testament, une part minimale (dite « réserve héréditaire ») est garantie aux enfants.

  • Si vous êtes l’enfant unique de votre père, vous avez droit à au moins la moitié de ses biens. Si vous avez des frères ou sœurs, cette réserve s’élève aux deux tiers à diviser entre vous. Il est donc important de veiller à ce que ces règles soient respectées.

Les éventuels blocages

Il peut y avoir des situations où des blocages ou des litiges surgissent, notamment :

  • Si votre père était remarié et qu’il n’y avait pas de contrat de mariage spécifiant le partage des biens, la situation peut devenir plus complexe.
  • Si votre père avait des dettes ou d’autres obligations financières, elles pourraient avoir un impact sur l’héritage.

Faire valoir ses droits

Si vous pensez avoir des droits sur la part d’héritage de votre père, il est crucial de consulter un notaire ou un avocat spécialisé en droit des successions. Ils pourront vous guider et vous conseiller sur la meilleure manière de procéder.

En conclusion, si votre père décède avant de recevoir son héritage, vous pouvez, en tant que son descendant direct, potentiellement réclamer sa part. Cependant, la situation peut varier en fonction des circonstances et des configurations familiales. Il est donc toujours recommandé de se faire accompagner par un professionnel pour clarifier ses droits et ses obligations.

Options successorales : accepter ou renoncer à la succession

Quelles sont les différentes options successorales ?

  • Accepter purement et simplement : Vous héritez de tout, y compris des dettes.

  • Accepter à concurrence de l’actif net : Vous n’êtes responsable des dettes que jusqu’à concurrence de la valeur des biens hérités.

  • Renoncer à la succession : Vous refusez l’héritage, y compris les dettes.

Délai pour exercer l’option successorale

  • Vous disposez de 4 mois après le décès pour décider.

Démarches pour exercer l’option successorale

  • Faites la déclaration au tribunal judiciaire ou au notaire.

Pour plus d’informations, consultez la page Service-Public.fr.

 

Succession : puis-je demander la part du père décédé ?

Succession : autres biens et actifs

Usufruit et nue-propriété : comprendre la distinction

L’usufruit permet à un individu de bénéficier (avoir la jouissance) d’un bien sans en être le propriétaire. Par exemple, il peut vivre dans une maison ou percevoir des revenus d’un investissement sans en posséder la propriété. La nue-propriété est la possession du bien sans les avantages directement associés à son utilisation. Dans le contexte d’une succession, il est courant que le conjoint survivant reçoive l’usufruit des biens, tandis que les enfants obtiennent la nue-propriété.

Donations antérieures et succession

Les donations effectuées avant le décès peuvent influencer la succession. En France, les donations sont souvent « rapportables », ce qui signifie qu’elles sont considérées lors du calcul des parts d’héritage pour garantir une distribution équitable entre les héritiers. 

En présence de plusieurs enfants, lorsqu’une donation doit être effectuée, il est primordial de se renseigner sur la manière de la réaliser. En effet, il existe deux façons de réaliser une donation et selon le choix retenu les conséquences sont différentes et peuvent amener de futurs conflits. 

La donation simple implique une réévaluation du bien transmis alors que la donation-partage permet de transmettre la même somme à chaque enfant sans avoir à réévaluer le bien. Un exemple : deux enfants touchent une somme de 100 000 euros. Le premier dépense cette somme au casino alors que le second en ayant investi dans un placement dispose au jour de la succession d’une somme de 250 000 €. Dans le cas de la donation simple, la somme du second enfant sera appelée dans la succession. Cette situation lui sera donc désavantageuse. 

Droits de succession : une fiscalité à considérer

Après le décès, les héritiers doivent s’acquitter des droits de succession selon la valeur des biens hérités et leur lien de parenté avec le défunt. Il existe des abattements et des exonérations, notamment pour le conjoint survivant.

Optimiser la succession grâce à la planification

L’une des clés pour assurer une transition harmonieuse des biens après le décès est une planification judicieuse. Cela peut inclure la rédaction d’un testament, la mise en place de donations, ou encore l’exploration d’autres outils juridiques comme l’assurance-vie. Pour vous aider dans votre choix, les notaires, les conseillers en gestion de patrimoine et  les avocats sont compétents pour répondre à vos questions et pour vous orienter dans la bonne stratégie patrimoniale. 

Anticiper et prendre des mesures dans le but de diminuer le coût d’une succession, c’est également agir pour protéger le conjoint survivant ou l’enfant. 

Comment Postumo peut accompagner les familles dans la succession ?

En période de deuil, gérer les questions de succession peut s’avérer être une montagne insurmontable, d’autant plus lorsque le sujet est parsemé d’ambiguïtés juridiques. Postumo ne se substitue pas au notaireen charge de la succession, mais complète son travail.

Conçu pour être le pilier de soutien des familles, Postumo propose des services dédiés à la simplification et à la gestion de l’ensemble des démarches liées au décès. Les familles sont guidées à chaque étape, des premières formalités à la gestion complète des différents interlocuteurs et des organismes.

Postumo met un point d’honneur à fournir des informations précises et à jour, éliminant ainsi les incertitudes et garantissant que les devoirs et les droits de chaque héritier sont respectés.   

Enfin, conscient des difficultés rencontrées par les familles pour obtenir les informations essentielles, les documents ou encore les contacts, Postumo donne la possibilité d’aller encore plus loin dans l’accompagnement et apporte une réponse à la digitalisation, la numérisation des documents, à l’éloignement dû à la mobilité géographique ou encore à l’évolution des familles (recomposées, monoparentales…).

En cas de décès, vos proches peuvent désormais hériter de vos informations personnelles.  Pour en savoir plus : Comment hériter des informations personnelles de mon conjoint .

 

faq questions reponses

 

FAQ : Questions fréquentes sur la succession

Comment s’effectue la répartition si le défunt n’a pas rédigé de testament ?

En l’absence de testament, c’est la loi qui détermine la répartition des biens. Elle favorise généralement les descendants directs et le conjoint survivant.

Qu’est-ce qu’un héritier réservataire ?

Il s’agit d’un héritier qui, selon la loi française, a droit à une part minimale de l’héritage (la « réserve »). Les enfants, par exemple, sont des héritiers réservataires.

Peut-on renoncer à un héritage ?

Oui, un héritier peut décider de renoncer à sa part. C’est une décision importante qui nécessite généralement l’accompagnement d’un notaire.

Si vous acceptez purement et simplement la succession, vous recevez votre part d’héritage et vous devez également payer les dettes du défunt dans la limite de vos droits dans la succession.

Cependant, si vous découvrez une dette importante, vous pouvez revenir sur l’acceptation et renoncer à la succession. Pour ce faire, il faut saisir le tribunal dans les 5 mois à partir du jour où vous avez connaissance de cette dette pour en être déchargé totalement ou partiellement. 

Les 2 conditions suivantes sont déterminantes pour faire jouer ce droit :

  1. Vous aviez des raisons légitimes d’ignorer l’existence de cette dette au moment de l’acceptation de la succession.
  2. Le paiement de cette dette risquerait de porter gravement atteinte à votre patrimoine.

Enfin, si vous renoncez à la succession, vous êtes considéré comme n’ayant jamais été un héritier. Vous n’aurez droit à aucun bien et vous n’aurez pas à payer les dettes du défunt.

Toutefois, si vous êtes un ascendant ou descendant du défunt, il pourrait vous être demandé de participer aux frais d’obsèques en fonction de vos moyens.

Comment est calculé le montant des droits de succession ?

Les droits sont calculés en fonction de la valeur des biens hérités. Plusieurs facteurs, comme le lien de parenté avec le défunt et la valeur totale de la succession, peuvent influencer le montant final.

Qui hérite en premier lieu lorsque le père décède et que la mère est encore en vie ?

Pour analyser l’impact des régimes matrimoniaux sur la succession, notamment pour la mère survivante, il est crucial de comprendre la distinction entre eux.

  • La communauté réduite aux acquêts implique que les biens acquis durant le mariage sont communs, influençant ainsi la part de la mère dans l’héritage.
  • En séparation de biens, chaque époux garde la propriété de ses biens, limitant potentiellement l’accès de la mère aux biens du défunt.
  • La participation aux acquêts permet un partage des enrichissements du mariage en cas de dissolution, ce qui peut augmenter la part de la mère. Pour chaque régime, les implications spécifiques pour la mère survivante dépendent des biens acquis, des biens personnels et des accords préétablis.

Dans le cadre du droit successoral français, le régime matrimonial est déterminant. Si le couple était marié sous le régime de la communauté de biens, la mère survivante conserve la moitié des biens communs, la deuxième moitié faisant partie de la succession. Elle peut alors choisir entre la totalité de la succession en usufruit, ou un quart en pleine propriété, le reste allant aux enfants.

Le régime de la communauté universelle permet une grande protection du conjoint survivant en cas de décès, cependant il peut également nuire aux enfants car l’intégralité du patrimoine leur sera transmis au deuxième décès, perdant ainsi les abattements qu’ils auraient pu avoir au premier décès, d’où un coût plus élevé de la succession au final. 

Si le père décédé avait des enfants d’une union précédente, comment la succession est-elle répartie ?

Dans le cas où le défunt avait des enfants d’une précédente union, ils ont les mêmes droits que les enfants issus de l’union avec la mère survivante. Tous les enfants, quels que soient leur lien de filiation, se partagent la succession, en tenant compte de la part de la mère survivante.

Comment est calculée la part de mon père décédé en l’absence de testament ?

En l’absence de testament, la répartition des biens du défunt est régie par la loi française. Si le père décède en laissant son épouse et des enfants, la mère, si mariée sous le régime de la communauté, conserve la moitié des biens. L’autre moitié entre dans la succession et est répartie entre les enfants. Cela signifie que chaque enfant a le droit de réclamer sa part de l’héritage de son père.

La mère survivante peut-elle refuser la succession ?

Oui, comme tout héritier, la mère survivante a le droit de refuser la succession, notamment si elle estime que les dettes du défunt sont trop importantes. En cas de renonciation, elle ne sera pas tenue de payer les dettes de la succession et n’héritera d’aucun bien.

Qu’advient-il du logement familial si le père décède et que la mère est encore en vie ?

Si le logement faisait partie des biens communs et qu’il n’y a pas de testament spécifiant autre chose, la mère survivante a le droit de rester dans le logement. Elle peut bénéficier de l’usufruit du logement familial, ce qui signifie qu’elle peut l’occuper ou en percevoir des revenus (comme un loyer) jusqu’à son propre décès.

Si le père décédé avait rédigé un testament, comment cela affecte-t-il les droits de la mère survivante et des enfants ?

Un testament peut modifier la répartition légale de la succession. Toutefois, il est important de noter que le défunt ne peut pas priver ses enfants de leur réserve héréditaire. La mère survivante et les enfants devront donc recevoir au minimum la part qui leur est garantie par la loi, même en présence d’un testament.

Puis-je demander la part de mon père décédé si ma mère est encore vivante ?

Oui, en l’absence de testament ou de dispositions particulières, la loi française prévoit que les enfants ont droit à la part qui leur est normalement dévolue. Dans le cadre d’une succession où le père est décédé et la mère est encore vivante, les enfants peuvent revendiquer leur part sur les biens de leur père. La mère survivante conserve cependant sa moitié des biens si elle était mariée sous le régime de la communauté.

On parlera alors de partage sur le bien démembré concerné, le nu propriétaire et l’usufruitier vendront leurs droits respectifs. Chacun des vendeurs va percevoir une partie du prix.

Attention: dans ce cas, vous serez de nouveau taxé sur la transmission de cette somme lors de la prochaine succession. De nouveaux droits de succession seront à payer sur le capital remis à l’usufruitier.

Puis-je demander la totalité de la part de mon père décédé si j’ai des frères et sœurs ?

Non, la part de votre père sera divisée équitablement entre tous ses descendants directs, c’est-à-dire ses enfants. Si vous avez des frères et sœurs, vous devrez partager l’héritage de votre père avec eux à parts égales, sauf disposition testamentaire contraire.

Comment se passe la succession en cas de décès ?

La succession en cas de décès suit plusieurs étapes clés :

  1. Constatation du décès et démarches administratives : Une fois le décès constaté, il faut déclarer le décès à la mairie dans les 24 heures pour obtenir un acte de décès.

  2. Ouverture de la succession : La succession s’ouvre au domicile du défunt. Tous les héritiers légaux sont identifiés.

  3. Rôle du notaire : Le notaire joue un rôle crucial en dressant un inventaire des biens et des dettes du défunt. Il rédige également l’acte de notoriété, qui confirme l’identité des héritiers.

  4. Partage des biens : Les biens sont ensuite répartis entre les héritiers selon la loi ou les dispositions testamentaires du défunt. Le partage peut être amiable ou judiciaire si les héritiers ne parviennent pas à un accord.

  5. Déclaration et paiement des droits de succession : Les héritiers doivent déclarer la succession et payer les droits de succession éventuels dans les six mois suivant le décès.

Quels sont les frais à payer lors d’une succession ?

Les frais liés à une succession comprennent :

  1. Frais de notaire : Ils varient selon la valeur de l’actif successoral et les actes à réaliser. Ils incluent les émoluments proportionnels, les frais d’actes et les débours (frais administratifs).

  2. Droits de succession : Ils dépendent du lien de parenté entre le défunt et les héritiers, ainsi que de la valeur des biens hérités.

  3. Frais d’inventaire : Si un inventaire des biens est nécessaire, des frais supplémentaires peuvent s’appliquer.

  4. Coûts de publication des avis de succession : Obligatoires pour informer les créanciers potentiels.

Quelle est la part de chaque héritier ?

La part de chaque héritier dépend de la situation familiale :

En présence d’un conjoint survivant et d’enfants : Le conjoint survivant peut choisir entre l’usufruit de la totalité des biens ou la pleine propriété d’un quart de la succession. Les enfants se partagent le reste.

En présence d’enfants uniquement : Les enfants se partagent la succession à parts égales.

En l’absence de conjoint et d’enfants : Les héritiers sont les parents, frères et sœurs, ou les collatéraux (oncles, tantes, cousins).

Est-ce que les enfants doivent payer des frais de succession ?

Oui, les enfants doivent payer des frais de succession, mais ils bénéficient d’un abattement important :

  1. Abattement : Chaque enfant bénéficie d’un abattement de 100 000 € sur sa part d’héritage. Au-delà de ce montant, les droits de succession sont calculés selon un barème progressif.

  2. Taux des droits de succession : Ils varient de 5 % à 45 % selon la valeur de l’héritage après abattement.

Quel est le plafond pour ne pas payer de droits de succession ?

Le plafond pour ne pas payer de droits de succession est déterminé par les abattements :

  1. Pour les enfants : L’abattement est de 100 000 € par enfant.

  2. Pour le conjoint survivant : Le conjoint survivant est exonéré de droits de succession.

  3. Pour les autres héritiers : Les abattements varient (par exemple, 15 932 € pour les frères et sœurs).

Est-il obligatoire de passer chez le notaire pour une succession ?

Passer chez le notaire n’est pas toujours obligatoire, mais fortement recommandé :

Obligation légale : Le recours à un notaire est obligatoire si la succession inclut des biens immobiliers, s’il y a un testament, ou si le montant de la succession dépasse un certain seuil.

Recommandé : Même si ce n’est pas obligatoire, le notaire apporte une sécurité juridique et facilite les démarches administratives et fiscales.

 

 

postumo succession pere decede mere vivante 3 min

 

Poursuivre la lecture

  1. Barème des droits de succession en ligne directe
  2. Comment dois-je calculer les droits de succession ?
  3. Ordre des héritiers
  4. Règles en matière d’héritage : défunt ayant eu des enfants

Conclusion

La succession en cas de décès du père avec une mère vivante est un sujet à la fois émotionnel et complexe. Une bonne compréhension des lois en vigueur, associée à une planification adéquate, permettra d’assurer une transition harmonieuse des biens tout en réduisant les tensions potentielles entre les héritiers. Dans ce contexte, l’accompagnement d’un professionnel du droit est souvent précieux. Nous vous conseillons de rencontrer plusieurs experts afin d’avoir un avis plus précis qui sera en lien avec votre situation personnelle et familiale.

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