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La vie est imprévisible, et il est essentiel de se préparer aux éventualités, y compris à la fin de notre existence. Ne pas s’organiser correctement avant son décès peut avoir des conséquences dévastatrices pour vous et vos proches.
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Comment parler de la mort à un parent ou un grand parent ?

Parler de la mort avec un parent : comment engager la conversation et trouver les mots justes pour ouvrir le dialogue

Dans cet article, nous explorons des techniques et des conseils pour vous aider à ouvrir le dialogue sur le décès. Apprenez à engager une conversation sensible et éclairée, qui permet de briser les tabous entourant la discussion sur la mort

Dans une société où la mort reste souvent tabou voire imprégnée de superstitions et de craintes, engager une conversation sur ce sujet peut s’avérer une tâche ardue. Pourtant, ouvrir le dialogue et trouver des moyens d’en parler d’une  manière sensible et respectueuse est une démarche nécessaire. 

Si évoquer le départ facilite et clarifie les démarches funéraires et successorales , aborder ce sujet permet également de faciliter le processus de deuil et évite de nombreuses situations d’incompréhension et/ou de conflits dans ces moments éprouvants. 

Dans cet article, nous souhaitons vous offrir des pistes de réflexions et des conseils pratiques pour vous aider à ouvrir le dialogue autour de la mort. Nous explorerons les façons dont vous pouvez engager la conversation en tenant compte des différentes perspectives et des sensibilités de chacun. Nous vous proposerons également des techniques pour choisir les mots justes, ceux qui sauront autant témoigner de votre empathie qu’encourager une discussion constructive et apaisée. Que vous souhaitiez aborder ce sujet avec un enfant, un parent, un conjoint ou au sein d’une fratrie, notre guide aspire à vous accompagner dans cette démarche délicate et utile.

Postumo facilite ces conversations en offrant des ressources et des outils pour aider les personnes et les familles à planifier et gérer les aspects pratiques et émotionnels liés à ce moment particulier de la vie. Dans cet esprit, nous avons créé un livre blanc pour vous aider à ouvrir le dialogue sur la mort avec vos proches.

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La nécessité de parler de la mort

Pourquoi est-il important d’aborder le sujet de la mort ?

Aborder ce sujet avec ceux qui nous sont chers n’est pas chose aisée. 

Mais l’éviter indéfiniment peut conduire à des malentendus quand la mort survient.

Aussi difficile que cela puisse paraître, préparer ses obsèques peut aider la personne à envisager plus sereinement sa fin et s’assurer que ses volontés seront respectées. Pour les proches, ce sont des décisions parfois délicates à prendre si rien n’a été précisé du vivant du proche décédé qui leur sont évitées.

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Aborder le départ permet d’être davantage préparé, notamment sur les sujets suivants :

  • Préparation et planification : discuter de la mort permet de planifier les aspects pratiques qui y sont associés, comme les arrangements funéraires, les testaments et les préférences en matière de succession.
  • Clarification de ses volontés : cela donne à chacun l’opportunité d’exprimer ses souhaits concernant sa fin de vie, permettant ainsi d’éviter des disputes familiales potentielles à venir.
  • Facilitation du deuil : aborder le sujet peut faciliter le processus de deuil, en offrant une chance de dire au revoir et d’exprimer des sentiments non-dits.
  • Réduction de l’anxiété : discuter ouvertement de la mort peut aider à démystifier et réduire la peur.
  • Approfondissement des relations : ces discussions peuvent renforcer les liens en encourageant l’expression d’émotions profondes et le partage de perspectives sur la vie et la mort.
  • Éducation des jeunes générations : parler de la mort avec les enfants les aide à comprendre ce phénomène naturel d’une manière plus saine, les préparant à faire face à leur tour.
  • Acceptation de la réalité : parler de la mort aide à apaiser les peurs et accepter cette réalité inéluctable, ainsi qu’ à se préparer au départ de ses proches aussi sereinement que possible.

Les conséquences de l’évitement du sujet

Éviter de parler de la mort peut conduire à une série de problèmes, y compris des disputes familiales, des complications financières et juridiques, et une période de deuil plus difficile. 

En outre, cela peut également entraîner des regrets et des non-dits qui peuvent hanter les proches longtemps après le décès.

Nous avons conscience qu’évoquer le départ d’un proche ou d’un être aimé est particulièrement délicat. Avec de la pudeur, de la douceur et des mots choisis, il existe néanmoins plusieurs manières d’aborder le sujet et d’éviter ainsi de nombreuses interrogations, tensions ou erreurs au moment du décès. 

Comment engager la conversation 

Trouver le bon moment

Choisir le bon moment pour aborder le sujet du décès est crucial. Il est préférable de choisir un moment calme, sans distractions, où chacun peut se concentrer pleinement sur la conversation.

Il est également important d’être attentif aux besoins et aux rythmes de chacun. Mamie est plus fatiguée le soir ? Privilégiez un moment où elle a de l’énergie pour discuter. Vous souhaitez parler de vos souhaits pour le jour de votre départ à votre fille, maman de deux enfants en bas âges ? L’heure des devoirs-dîner-bain n’est probablement pas propice à un échange de qualité.

Créer un environnement propice à l’échange

L’environnement dans lequel la conversation a lieu doit être confortable et propice à une discussion ouverte. Cela peut être un endroit familier où tout le monde se sent à l’aise et en sécurité pour exprimer ses pensées et ses sentiments.

Privilégiez un lieu où il est possible d’avoir de l’intimité et où les interlocuteurs se sentiront libres d’échanger.

Utiliser des mots simples et respectueux

Lorsqu’on aborde un sujet aussi délicat que la mort, il est important de choisir des mots qui sont à la fois respectueux et compatissants. Cela peut aider à éviter toute offense ou malentendu.

Si vous avez des difficultés pour trouver les mots justes, ou savoir par où commencer, Postumo propose une liste de questions à se poser ou à poser pour amorcer le dialogue autour de la mort. 

L’importance de l’écoute active

L’écoute active est une compétence cruciale lors de ces discussions. Il est important que chaque interlocuteur ait le temps et l’espace pour exprimer ses pensées sans interruption.

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Trouver les mots justes

Quelques conseils pour choisir les mots qui apaisent 

Aborder le sujet de la mort avec un proche est une tâche délicate qui nécessite une grande sensibilité et une bonne empathie. Les mots que nous choisissons peuvent avoir un impact profond sur la manière dont la conversation est perçue. 

  1. Demandez la permission : c’est laisser le choix du moment pour engager cette conversation délicate.
  2. Préparez-vous mentalement : avant d’aborder la conversation, prenez un moment pour vous préparer. Réfléchissez aux mots que vous voulez utiliser et à l’impact qu’ils pourraient avoir.
  3. Évitez les termes médicaux qui peuvent sembler froids ou insensibles. Utilisez un langage qui humanise l’expérience, plutôt que de la réduire à une série de symptômes ou de diagnostics.
  1. Utilisez des métaphores peut être un moyen puissant et délicat de parler de la mort d’une façon respectueuse et apaisante. Par exemple, vous pourriez parler de « partir en voyage » ou « s’endormir ».
  1. Soyez à l’écoute : avant de choisir vos mots, écoutez attentivement votre proche. Leur langage et leur manière de parler de la mort peuvent vous donner des indices sur la façon dont ils aimeraient que le sujet soit abordé.
  1. Offrez du réconfort : assurez-vous d’offrir du réconfort et du soutien tout au long de la conversation. Cela peut inclure des gestes physiques, comme tenir la main ou ponctuer la conversation de mots réconfortants.
  2. Soyez présent : plus que les mots que vous choisissez, votre présence est primordiale. Rangez les téléphones, prévoyez un temps d’échange suffisamment long. Offrir son temps est un pas vers l’autre qui peut contribuer à un environnement propice à la confidence. 
  1. Évitez les clichés : bien qu’il puisse être tentant de recourir à des clichés bien connus, essayez de les éviter. Ils peuvent souvent sembler insincères et peuvent ne pas refléter véritablement vos sentiments ou ceux de votre interlocuteur.
  1. Soyez patient : la personne avec qui vous souhaitez aborder ce sujet peut avoir des réactions émotionnelles fortes. Soyez patient et donnez-lui l’espace pour exprimer ses sentiments.

Exemples de phrases à utiliser et à éviter

Voici des exemples de phrases qui peuvent être utilisées pour aborder le sujet de la mort, ainsi que d’autres qu’il est préférable d’éviter pour ne pas causer du tort ou de l’inconfort.

Parler de la mort : exemples de phrases à utiliser

  • « Je suis là pour toi, peu importe comment tu souhaites aborder ce sujet. »
  • « Il est tout à fait normal de ressentir une gamme d’émotions quand on pense à son départ. Je suis là pour en parler quand tu seras prêt(e). »
  • « Prends tout le temps dont tu as besoin, je suis là. »
  •  » J’aimerais que nous puissions discuter de tes souhaits et de ce qui se passera après ton départ. J’ai conscience que c’est un sujet difficile pour tous(tes) les deux, mais c’est important, Quel est le meilleur moment pour toi ? »
  • « C’est important pour nous deux, pouvons-nous prendre un temps calme pour en parler ? « 
  • « Je ne peux pas imaginer à quel point cela doit être difficile pour toi d’envisager l’après, mais sache que je suis là pour qu’on en parle sereinement et pour t’aider à t’organiser. »
  • « Si tu es prêt(e), je suis là pour t’écouter et t’aider à organiser tes volontés et tes papiers. »
  • « Je comprends que ce n’est pas facile, mais partager tes pensées et tes souhaits peut vraiment nous aider à tous les deux à naviguer dans cette période. »
  • « Je veux que tu saches que tes sentiments et tes pensées sont valides, et je suis là pour les accueillir, quels qu’ils soient. »
  • « Quand tu seras prêt(e), nous pourrons explorer ensemble les différentes options qui s’offrent à toi pour que tu puisses prendre les décisions justes pour toi. »
  • « Je suis là pour soutenir toutes les décisions que tu prendras concernant ton avenir, et je suis prêt(e) à en parler quand tu le souhaiteras. »
  • « Je sais que c’est une conversation très personnelle et intime, mais sache que je suis là pour t’accompagner dans chaque étape de ce processus et t’aider à t’organiser. »
  • « Si tu as des inquiétudes ou des questions sur ton départ, n’hésite pas à les partager avec moi. Nous pouvons chercher des réponses ensemble. »
  • « Je veux que tu te sentes en sécurité et respecté(e) dans cette conversation. Le sujet est difficile pour tous(tes) les deux, ton confort est la priorité. »
  • « Je suis là pour t’aider à exprimer tes souhaits de la manière qui te semble la plus juste et la plus confortable. »
  • « Si tu souhaites, nous pouvons également impliquer d’autres personnes de confiance dans cette conversation, pour t’offrir un soutien supplémentaire. »
  • « Je suis là pour t’accompagner dans cette réflexion, sans pression, et à ton rythme, afin que tu puisses faire les choix qui te correspondent le mieux. »

Exemples de phrases à éviter 

  • « Je sais exactement ce que tu ressens. »
  •  » Tu as tort. »
  • “Ce n’est pas le bon choix.”
  • “On verra plus tard.” / “On en parlera entre nous quand tu ne seras plus là.”
  • « À ton âge, il est temps de commencer à penser à ces choses-là, n’est-ce pas ? »
  • « Je ne veux pas être pris(e) au dépourvu quand ça arrivera, alors parlons-en maintenant. »
  • « Tu sais, le temps passe et je ne veux pas que tu partes sans avoir tout planifié. »
  • « Je ne veux pas que tu me laisses dans le flou, alors il faut qu’on parle de ta mort. »
  • « Il vaut mieux aborder ce sujet maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. »
  • « Je ne veux pas être surpris(e) le jour où ça arrivera, alors discutons-en. »
  • « Je pense qu’il est temps de mettre tes affaires en ordre, tu ne penses pas ? »
  • « Il faut être réaliste, tu n’es pas éternel/le. »
  • « Je ne veux pas que tu meures sans que nous ayons eu cette conversation. »
  • « Il est temps de parler de l’inévitable, ne crois-tu pas ? »

Il est important de se rappeler que le but est de créer un espace où la personne se sente en sécurité et respectée pendant cette conversation. Il est donc préférable d’utiliser des phrases qui encouragent le dialogue ouvert et empathique, sans mettre de pression.

Un proche souhaite parler de la mort et engage la conversation : exemple de phrases à éviter pour accueillir sa demande

  • « Tu n’as pas besoin de t’inquiéter de ça maintenant, tu as encore beaucoup de temps devant toi. »
  • « Ne sois pas si morbide, concentrons-nous sur le présent. »
  • « Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour parler de choses aussi déprimantes. »
  • « Tu ne vas pas mourir de sitôt, alors pourquoi en parler ? »
  • « Je ne veux pas entendre parler de ça, c’est trop triste. »
  • « Tu ne devrais pas te stresser avec ces pensées négatives. »
  • « Ça ne sert à rien de parler de la mort, ça arrive à tout le monde de toute façon. »
  • « Ne parle pas de ça, ça porte malheur. »
  • « Je pense que tu exagères, ce n’est pas si grave. »
  • « Tu ne devrais pas te concentrer sur la fin, mais plutôt sur ce que tu peux faire maintenant. »
  • « C’est vraiment nécessaire de parler de ça ? Ça me met mal à l’aise. »
  • « Je ne pense pas que tu devrais te préoccuper de ça, ça ne fait que créer de l’anxiété. »
  • « Je ne vois pas pourquoi tu te prends la tête avec ça, la mort est loin. »
  • « Ne sois pas si pessimiste, tu as encore de belles années devant toi. »
  • « Je ne pense pas que ce soit sain de parler de la mort aussi ouvertement. »
  • « Tu ne devrais pas être si obsédé(e) par la mort, ça ne fait que te rendre malheureux(se). »
  • « Je ne veux pas parler de ça, c’est trop déprimant. »
  • « Ne gâche pas le moment présent en pensant à la fin, profitons de maintenant. »

Ces phrases peuvent être perçues comme insensibles ou dédaigneuses des sentiments et des préoccupations de la personne qui souhaite parler de sa fin.  Il est préférable d’accueillir ce sujet avec empathie, respect et ouverture.

Lorsque vous abordez le sujet de la mort, il est crucial de choisir les mots qui offrent du soutien et de la compréhension. Les phrases qui minimisent l’expérience de la personne en deuil ou la personne soucieuse de sa fin, doivent être évitées.

Si vous êtes mal à l’aise, pensez que la personne à vos côtés doit se sentir en difficulté également et rappelez-vous l’importance d’aborder le sujet. Ensemble et en dialoguant, vous pouvez apporter la sérénité pour l’avenir. 

L’importance de la validation des sentiments d’autrui

Il est également important de valider les sentiments de la personne avec qui vous échangez, en montrant de l’empathie et de la compréhension, même si ses points de vue diffèrent des vôtres.

Le rôle de Postumo 

Dans un monde dans lequel la fin de vie reste un sujet tabou, Postumo peut être un allié de taille. Voici comment Postumo vous offre une aide précieuse pour la facilitation de ces conversations cruciales :

Postumo simplifie et accompagne. 

  • Comment ça fonctionne ? Postumo propose une plateforme intuitive où vous pouvez gérer toutes les formalités liées au décès. Il permet à vos proches d’hériter de vos informations personnelles. Plus qu’un “coffre numérique”, Postumo est un espace pour léguer ses documents, ses volontés et ses instructions. Un partenaire dans l’organisation de l’après.

Les avantages de l’utilisation de Postumo

  • Postumo vise à alléger le fardeau administratif souvent associé au décès, en aidant les familles à naviguer à travers les démarches complexes avec facilité et tranquillité d’esprit.
  • Postumo aide à la préparation des formalités : informations et accès aux formalités nécessaires après un décès en évitant les complications et les stress supplémentaires. Vous avez le contrôle sur vos démarches, en toute sécurité.
  • Parent, enfant, grand-parent, aidant familial… Nous avons tous un rôle important en préparant notre fin ou celle d’un proche. En anticipant, je protège et allège mes proches. 

En 2023, seuls 43 % des Français organisent leur dernier départ. S’il est difficile pour chacun d’aborder la perte, la disparition, le deuil et de s’organiser, il n’en est pas moins un sujet primordial.

Chez Postumo, nous nous engageons à faciliter ces conversations et à fournir le soutien et les ressources nécessaires pour faciliter vos démarches administratives liées au décès. Nous ne pouvons que vous encourager à ouvrir le dialogue sur ce thème et partager vos expériences.

Cet article a été co-rédigé avec l’apport de Catherine Hirsch-Gerdolle, thérapeute en thérapies individuelles et thérapies de couples.

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